L'Amanita muscaria a été utilisée par diverses tribus et peuples à travers l'histoire pour ses propriétés hallucinogènes et rituelles. Voici une liste de quelques-uns des groupes connus pour avoir utilisé ce champignon :
Peuples et Tribus Historiques
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Sami :
- Les Sami, un peuple indigène de la région arctique de la Scandinavie (Norvège, Suède, Finlande, et Russie), sont bien connus pour leur utilisation traditionnelle de l'Amanita muscaria dans des contextes chamaniques et rituels. Les chamanes (ou "noaides") l'utilisaient pour entrer en transe et communiquer avec le monde des esprits.
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Khanty et Mansi (Ostiaks et Voguls) :
- Ces peuples indigènes de Sibérie occidentale utilisaient également l'Amanita muscaria dans des pratiques chamaniques. Le champignon était consommé pour ses effets psychotropes afin de faciliter la communication avec les esprits.
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Koryak :
- Les Koryak de la péninsule du Kamtchatka en Russie avaient une longue tradition d'utilisation de l'Amanita muscaria. Ils buvaient souvent l'urine des individus ayant consommé le champignon, car cela permettait de réduire les effets toxiques tout en conservant les propriétés hallucinogènes.
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Chukchi :
- Situés dans l'extrême nord-est de la Russie, les Chukchi utilisaient également l'Amanita muscaria dans leurs rituels chamaniques pour atteindre des états de transe et de vision.
Utilisations Modernes et Contemporaines
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Pratiques néo-chamaniques :
- Dans certaines pratiques néo-chamaniques contemporaines, notamment en Occident, l'Amanita muscaria est utilisée pour ses propriétés visionnaires et spirituelles. Ces pratiques s'inspirent souvent des traditions chamaniques sibériennes et scandinaves.
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Cultures de revivalisme païen :
- Certains groupes modernes cherchant à revivre les pratiques païennes d'Europe du Nord intègrent l'Amanita muscaria dans leurs rituels, bien que cette utilisation soit plus symbolique et moins courante que dans les sociétés traditionnelles.
L'Amanita muscaria a joué un rôle important dans les pratiques chamaniques et rituelles de plusieurs peuples à travers l'histoire, en particulier en Eurasie. Son utilisation est profondément ancrée dans les traditions des peuples sibériens et scandinaves, où il était considéré comme un moyen de communiquer avec le monde spirituel. Bien que son usage ait diminué avec le temps, il continue de fasciner et d'influencer les pratiques spirituelles contemporaines.
Sources
- Wasson, R. Gordon. Soma: Divine Mushroom of Immortality. Harcourt, Brace & World, 1968.
- Hoppál, Mihály. Siberian Shamanism. Akadémiai Kiadó, 2005.
- Riedlinger, Thomas J. The Sacred Mushroom Seeker: Essays for R. Gordon Wasson. Dioscorides Press, 1990.
- La Barre, Weston. "The Peyote Cult." The Shoe String Press, 1938.
- Smith, Huston. Cleansing the Doors of Perception: The Religious Significance of Entheogenic Plants and Chemicals. Tarcher/Putnam, 2000.